Un bon tattoo ne saute pas aux yeux, comme certains peuvent le prétendre. Ce n’est pas aussi simple et clair pour tout un chacun de reconnaitre les œuvres amateurs et ceux des professionnels. En sollicitant avis et conseils, vous saurez peut-être faire la différence ; mais qu’en est-il du tatouage lui-même ? Comment se présente un bon travail ? Comment juger l’œuvre qui mérite d’être exposé sur votre peau à tout jamais, mais pas les petits œuvres bas de gamme trop communs… Qu’il s’agisse d’un tatouage poignet ou autres, voici les bases à connaitre.
Les contours et des lignes
Le linework est essentiel dans un tatouage, puisqu’il permet de maintenir le tatouage et de l’aider à bien vieillir. Les lignes doivent être régulières et garder leur épaisseur sur toute leur longueur. Il faut qu’elles soient solides, afin de pouvoir lire le geste du tatoueur : son assurance. Prêtez attention à la régularité des courbes, les traits doivent se finissent en pointe. Certes, il faut bien comprendre que ce n’est pas facile de tatouer. Ce n’est pas seulement dessiner…il s’agit d’un processus. C’est en effet difficile de tenir son trait avec un dermographe qui pèse en moyenne 150g et qui vibre ; la position fatigue. En plus, la peau à tatoué doit être tendu par l’autre main ; il se peut qu’elle transpire, ou saigne.
Les ombrages et les contrastes
Les shading correspondent au remplissage. Les ombrages doivent êtres fluides, c'est-à-dire que le passage des parties les plus sombres aux parties les plus claires se fait en douceur, et de façon uniforme. Deux valeurs différentes doivent ainsi être décelées. Quant aux contrastes, ils doivent être forts. En effet, un tatouage doit aller loin dans la palette du sombre au clair, des deux côtés. Un bon contraste fait vivre un dessin, lui donne de la puissance et de la profondeur, mais aussi parce que techniquement, cela va aider le tatouage à vieillir. Il faut donc savoir juger les valeurs de cette gamme de sombres et de clairs.
La saturation et la brillance
Il faut qu’il y ait de l’éclat et de la vivacité. Si c’est un tatouage en couleur, les couleurs doivent être chatoyantes et énergiques. En noir et gris, nous voulons du noir profond. Il ne s’agit pas de parler de couleurs vives ou flashy, mais plutôt consistantes. Chaque centimètre carré doivent être maîtrisés, et avoir une texture que seule la couleur détermine. La maîtrise de la couleur n’est pas chose facile. Mais les tatoueurs doivent apprendre à le faire, même si l’excellence n’est pas donnée à tous. Vous ne devez pas forcer sur la couleur si le tatoueur n’est pas habile, cela peut résulter à une catastrophe…